L’école dans cette pluralité se forge progressivement une identité remarquable : il n’y a plus de projet, d’architecture ou de paysage, sans engagement dans un processus de transformation, sans une attention particulière à l’existant. C’est sans doute là une belle leçon qu’offre en retour le paysage à l’architecture. Le prototype de réhabilitation énergétique conçu par l’ENSAPL pour le Solar Decathlon 2019 participe peut-être aussi de ce mouvement qui touche massivement l’architecture et l’urbanisme contemporains.
Une école nationale supérieure se doit également de développer la recherche pour orienter ses formations initiales. Lauréat d’un appel du Ministère de l’écologie, la recherche Saltus expérimentera des plans de gestion multifonctionnels sur les bords des grandes infrastructures régionales. L’Ensapl porte aussi une des cinq chaires partenariales labellisées et conventionnées par le Ministère de la Culture en 2020 : Acclimater les territoires post-miniers. Le bassin minier, classé au patrimoine mondial de l’Unesco, constitue un territoire où le paysage pourra offrir un levier de transformation stimulant.
Enfin, l’école a ouvert avec l’Institut d’Aménagement et d’Urbanisme de Lille un parcours de master en urbanisme dénommé COMUA (Conception et maîtrise d’ouvrage urbaine alternatives). Ce parcours est destiné aux étudiants issus des formations en architecture ou en paysage.
François Andrieux, directeur de l’Ensapl
Toute l’actualité de l’ENSAP Lille : ICI